Dans le journal Agir pour Mimizan, journal de campagne du candidat Plantier aux élections municipales de 2014, la rubrique « Municipalité, relations aux administrés et démocratie locale », suivie du slogan délicieusement ambitieux « Pour réussir ensemble, décidons ensemble », réserve quelques pépites et promesses non tenues, en 2016.
« Ouvrir à toutes et à tous les commissions municipales afin qu’elles soient de véritables instances de débat, d’évaluation et de proposition. »
Dans la dernière lorgnette, vous avez pu lire que la commission sur le sport n’a jamais été réunie et qu’elle semble même inutile à M. Cassagne. La commission-culture ? Un simulacre de démocratie puisque toute la programmation est confiée à M. Dissaux, directeur d’Arcachon culture et du théâtre Olympia. Les commissionnés n’ont pas leur mot à dire… l’adjointe à la culture passant les plats arcachonnais. Que dire des commissions se déroulant à 14 H, horaire pratique pour les conseillers qui travaillent ? Et des commissions où le représentant de la majorité n’a pas toujours les réponses aux questions de l’opposition ?
Faut pas rêver les administrés ! A Mimizan, la démocratie n’existant déjà pas à l’intérieur du conseil municipal, la démocratie participative n’est pas pour demain.
Proposons à la majorité, en place et lieu de son slogan, une maxime célèbre : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » Elle fut prononcée par le petit père Queuille qui savait de quoi il parlait.*
Gagner les élections pour M. Plantier, c’était un projet… abouti, certes. Les promesses en campagne électorale ? Un écran de fumée.
* Plusieurs fois président du Conseil, ministre des Finances et de l’Intérieur sous la IIIe République.
Arlette Bouigue
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